Il faut en finir avec l’idée archaïque que travail et plaisir, tels l’huile et le vinaigre, ne peuvent se mélanger. En effet, il est maintenant de plus en plus possible, dans nos pays occidentaux, de mêler passion et emploi, ou du moins avoir du plaisir à se rendre au travail.
Mais plus que cela, un travail dans lequel on a plaisir est un travail dans lequel nous trouvons du sens. Face à la crise sanitaire, nous sommes revenus certaines idéologies qui dépassent le pur capitalisme. Par exemple, des étudiants en économie ne croient plus en ce qu’ils étudient, et privilégient un apprentissage d’un métier de la terre ou manuel.
Le sens, dans toutes ses acceptions, orientation, signification, cohérence, se traduit par de l’énergie, de la motivation et du plaisir dans ce que nous faisons. La question du sens est étroitement liée à la condition humaine et sa quête se manifeste de plus en plus au travail, où s’incarne aujourd’hui, à tort ou à raison, une bonne partie de nos désirs et de nos besoins d’accomplissement de nous-mêmes, de contribution, d’utilité.
Il existe trois situations symptomatiques lors desquelles l’employé se demande si son emploi a perdu du sens.