L'agilité a-t-elle besoin de sécurité ?
Thomas est polymécanicien de formation. Il travaille dans la même entreprise depuis plus de 10 ans. Lorsque de nouveaux processus sont introduits, il lève souvent les yeux au ciel : « Encore des changements... Dans quel but ? » En même temps, il sent que beaucoup de choses changent : numérisation, intelligence artificielle, exigences plus complexes, nouveaux collègues. Il sait qu'en s’obstinant dans les mêmes schémas de penser, il est difficile d’avancer. Mais comment s'adapter quand on n'a plus de repères ? Beaucoup se posent cette question, inconsciemment ou consciemment. En période d'incertitude et de changements rapides, on réclame de l'agilité. Comment y parvenir quand on se sent en même temps peu sûr de soi ?
Pourquoi le changement est-il si difficile ?
Beaucoup savent qu'il est nécessaire d'être plus agile et plus flexible. Pourtant, dans notre quotidien, nous avons toujours tendance à revenir à nos vieilles habitudes. Ce n'est pas par paresse. C'est notre cerveau qui, en situation de stress, se réfère à des processus enregistrés et sûrs. Nous préférons ce que nous connaissons. Mieux vaut la sécurité que la nouveauté.
Le changement ne nécessite pas seulement de nouvelles méthodes, il nécessite un nouvel état d'esprit. Et cela commence par une question honnête : qu'est-ce qui nous retient exactement ?
Car dans tous les défis, changements et incertitudes, nous sommes sans cesse confronté·es à nos peurs : la peur de l'échec, de l'inconnu, du surmenage. Et c'est précisément là que réside le malentendu : l'agilité ne signifie pas ne pas avoir peur, mais rester capable d'agir malgré l'incertitude. Cela n'est possible que si nous reconnaissons nos limites intérieures et apprenons à les gérer de manière constructive.
Beaucoup essaient simplement d'ajouter de nouveaux outils à leurs anciens schémas de pensée. Mais cela fonctionne rarement. Ce n'est que lorsque nous reconnaissons nos croyances et attitudes inconscientes que notre comportement peut changer durablement.
Comment développer un état d'esprit agile ?
C'est précisément là qu'intervient notre atelier. Vous apprendrez comment...
- Pourquoi votre cerveau ne peut pas penser de manière agile sous stress, mais choisit plutôt ce qu'il connaît
- Remettre en question vos anciennes croyances sur la performance, la perfection et le stress
- Vous enthousiasmer, vous-même et les autres, pour un état d'esprit agile afin de persévérer
- Vous adapter plus rapidement à la nouveauté grâce à des outils pratiques
- Développer une attitude qui renforce l'auto-organisation et la résilience psychologique
- Faire la distinction entre l'autodétermination et l'hétéronomie.
Nous travaillons avec la matrice d'identité, qui vous aide à clarifier votre attitude intérieure. Car seul·e celui/celle qui sait ce qui le motive peut prendre les commandes.
La tête est ronde...
« La tête est ronde pour que la pensée puisse changer de direction. » Francis Picabia, artiste français
Et c'est exactement de cela qu'il s'agit : ne pas tout jeter par-dessus bord, mais être prêt à abandonner les anciens schémas qui nous bloquent aujourd'hui.
Thomas a essayé. Au lieu d'attendre comme d'habitude, il s'est activement penché sur le sujet. Aujourd'hui, il déclare : « Je ne suis pas devenu un expert du numérique. Mais j'ai appris à mieux gérer les changements et je suis plus satisfait. »
Auteure invitée: Christina Weigl
